Dans cet article, nous aborderons les mousses acoustiques designs et décoratives pour mur et plafond. Intéressante d’un point de vue financier, elles présentent, néanmoins, certains défauts.
Dans cet article, nous aborderons les mousses acoustiques designs et décoratives pour mur et plafond. Intéressante d’un point de vue financier, elles présentent, néanmoins, certains défauts.
Une mousse acoustique tire son efficacité de 3 éléments principaux :
Une mousse est un matériau basique. Vendu comme acoustique car la nature du matériau permet au son d’y être absorber.
Une mousse doit avoir une structure dite « ouverte » pour fonctionner. S’il n’y a pas de trou, il n’y a pas d’absorption.
Certaines mousses d’isolation thermique ne possèdent donc aucune performance acoustique d’un point de vue « insonorisation » ou « réverbération ».
Dans une mousse à cellule ouverte, le son va s’engouffrer dans les alvéoles de la mousse. La friction va transformer l’énergie sonore en chaleur et le son va être atténuer.
Plus la mousse sera dense plus elle contiendra d’alvéoles. Ainsi, plus elle absorbera pour une même épaisseur.
Plus la mousse sera épaisse, plus elle absorbera également. Elle sera alors en capacité d’atténuer des longueurs d’ondes importantes. Il y aura donc une absorption du grave.
Pour résumer :
Les mousses alvéolaires acoustiques correspondent à l’ensemble des mousses poreuses.
Ces mousses sont issus de la pétrochimie.
Elles permettent de contenir une plus grande quantité d’air que dans un volume vide, au même titre qu’une éponge.
La mousse standard est souvent en matière plastique pétrolière. En polyuréthane notamment.
Ces mousses peuvent avoir des picots, des formes variées. Ceci permet d’augmenter la surface de contact donc l’absorption de l’aigu qui est facilement atténué. Ceci permet de rapidement « feutré » le son.
Ces formes sont présentes également (et surtout) pour donner l’illusion d’une technicité, qui est en réalité inexistante. Elles permettent de surfer sur la vague des idées reçues qui, dans l’imaginaire collectif, tend à faire croire que les boites à œuf ont une efficacité acoustique… Bien sûr, c’est faux.
Donc, dans le fond, des picots, des vagues, des triangles… aucune de ces formes n’ajoute une quelconque performance à une mousse plane. Au contraire, l’épaisseur y est souvent plus faible au total. Or, comme nous l’avons spécifié plus haut, l’épaisseur est synonyme d’une meilleure absorption des fréquences basses.
La mousse de mélamine est une mousse poreuse à cellules ouvertes au même titre que la mousse standard.
C’est une mousse souvent vendu comme de la Basotect. Cette dernière est une marque du groupe BASF, géant de l’industrie pétrochimique et des pesticides comme Monsanto.
Cette mousse est très cassante, et ne possède pas une bonne résilience.
Les performances acoustiques sont similaires, voire supérieure à une mousse traditionnelle.
Son énorme avantage réside dans le fait qu’elle a une bonne réaction au feu. Elle ne brûle pas et ne fond pas.
Alors qu’une mousse « normale » s’enflamme si elle n’a pas reçu un traitement spécial.
Leur nature, très basique, destine ses mousses :
Leur usage va donc principalement être pour :
Les mousses acoustiques peuvent être utiles pour un usage gamer.
En absorbant les résonances, elles permettent d’obtenir un certain confort d’écoute et favorisent une immersion dans le jeu.
Le traitement acoustique d’un studio d’enregistrement est primordial pour la qualité de restitution d’une musique.
Les mousses acoustiques peuvent, ainsi, être une solution peu onéreuse pour avoir une amélioration acoustique de son studio.
Les pièces de vie, et notamment les chambres, peuvent avoir des réverbérations importantes. Un traitement acoustique de votre chambre peut donc s’avérer indispensable.
Si le côté décoratif n’est pas une priorité pour vous, les mousses acoustiques peuvent être une bonne solution pour remédier à ces échos.
Certaines mousses sont M1 et peuvent ainsi s’adresser à des professionnels.
Cependant, dans les faits, c’est rarement le cas.
Leur efficacité étant moindre, leur usage est déconseillé pour les ERP (Entreprises Recevant du Public). En effet, le nombre de personnes étant relativement important, le volume sonore y est trop fort pour obtenir une acoustique correcte.
De même, les mousses sont, très souvent, vendues sans conseils acoustiques.
Les mousses acoustiques peuvent se fixer au mur ou au plafond, bien souvent, à l’aide de colles. Ceci créera des dommages sur vos murs si vous souhaitez les retirer.
Cependant, certaines sont auto-adhésives et sont alors plus respectueuses du support.
Un panneau acoustique à la même fonction qu’une mousse : il cherche à absorber. La principale différence est qu’il essaie de le faire de manière plus esthétique et plus intégrable, en cachant les matériaux d’absorption.
L’ingénierie le rend également plus performant. Son coût est, par contre, plus élevé.
Le choix d’un panneau acoustique n’est pas toujours aisée. Nous passons en revue, ci-dessous, tous les types de produits du marché.
Ces panneaux acoustiques fonctionnent avec des mousses acoustiques, des laines minérales, des laines naturelles, des fibres textiles ou encore d’autres types de fibres. Ces matériaux ont pour fonction d’absorber les sons.
Ces absorbants sont mis dans un cadre en bois ou en métal et recouvert d’un tissu pour leur grande majorité.
Un panneau acoustique est relativement technique. Le fait d’intégrer un châssis en bois ou en métal lui permet de conférer au panneau une solidité et d’être posé avec ou sans plénum d’air. Ce squelette modifiera la capacité d’absorption car ces matériaux n’absorbent pas le son et ont un intérêt structurel.
Ensuite, un tissu de finition va s’ajouter au complexe. Il modifiera le comportement du produit car il peut bloquer l’absorption de certaines fréquences, notamment l’aigu. Certains tissus sont dits « transonore » car ils laissent le son passer. D’autres tissus sont dits « résistifs » et vont bloquer une partie des fréquences.
Les panneaux acoustiques peuvent également fonctionner sans ossature.
Ces panneaux fonctionnent souvent avec des matériaux semi rigide. Ils peuvent être constitués de matériaux naturels post-formés à chaud tels que des feutres de laines.
Ils peuvent également être constitués de fibres compressées en cellulose. C’est notamment le cas de la fameuse dalle de plafond.
Les panneaux en laine de roche compressé (type knauff) sont très répandus également grâce à leur coût relativement modéré.
Dans les objets acoustiques, on va retrouver des cubes de mousses avec un tissu. Ces derniers peuvent être à suspendre ou sous forme de totem.
Leur principal avantage réside dans leur volume important de surface de contact avec l’air. De plus, toutes les surfaces s’additionnent.
Un cube de 40cm de côté a donc une surface de contact de 0.96m². Ceci est presque l’équivalent d’un panneau acoustique de 1mx1m.
L’inconvénient est, bien sûr, le placement ou l’aspect très impactant sur le visuel.
Les panneaux acoustiques invisibles sont souvent conçus comme des éléments de bâtiment.
Vous les avez certainement déjà vu car ce sont des panneaux « perforés ».
Bien souvent, ils sont en placo ou en bois, avec des trous de différents diamètres qui sont plus ou moins rapprochés.
Leur intérêt réside dans leur faculté à intégrer le décor.
Ces panneaux nécessitent une expertise de mise en œuvre.
Leurs performances sont déterminées par le nombre et la taille des trous.
S’ils sont peu nombreux, la surface d’absorption sera faible et la performance le sera tout autant.
S’il y a beaucoup de trous, la performance s’accentuera, notamment sur l’aigu.
Il est à noter que cette structure avec des trous crée un effet dit « résonateur ».
Ce résonateur permet d’accentuer la performance dans certaines fréquences. Il« cible » plutôt les fréquences entre 250 et 500hz.