La puissance correspond à la capacité d’un ampli à générer des calories et les transporter aux enceintes pour les amplifier. Plus le nombre de watt est élevé, plus l’enceinte pourra les transformer en volume sonore.
Ça c’est le constat sur la fiche. Mais, dans les faits, il y a une subtilité !
Comme précisé juste avant, les classes d’amplifications jouent un rôle sur l’efficacité de l’amplificateur. Mais, pas seulement.
Sur les classes A, par exemple, s’ils sont très peu efficaces et consomment énormément, ils présentent des avantages.
Ils ont notamment l’avantage d’avoir des transformateurs énormes, et souvent des très gros condensateurs de filtrage, (raison, entre autres, pour lesquels ils sont souvent chers).
Mais cela apporte un avantage considérable sur la « réserve de puissance ». Les condensateurs peuvent, ainsi, accumuler énormément de puissance et les énormes transformateurs peuvent leur livrer en continue plus d’énergie que nécessaire.
Ces amplis sont un peu comme des camions. Certes, ils ne sont pas puissants et ils n’avancent pas vite, mais ils sont capables de tracter n’importe quoi.
A leur extrême opposé, se trouvent les amplis numériques en classe D ou T. Ici, l’électricité est parfaitement convertie mais il n’y a aucune réserve d’énergie. Le courant est disponible en flux tendu. En conséquence, certes, l’ampli aura la capacité d’envoyer beaucoup de watt mais peut rapidement être en difficulté lors d’un fort appel de courant. L’auditeur ressentira ça comme si le son était « plat », fort, mais sans nuances.
Ces défauts de jeunesse se gomment progressivement grâce à « l’hybridation »
Comme précisé plus haut, l’hybridation correspond au regroupement de plusieurs technologies complémentaires.