La hifi pour les nuls : système audio et haute-fidélité haut de gamme, budget, audiophile, choix, configuration et ampli

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La hifi pour les nuls : système audio et haute-fidélité

Catégorie : Hi-fi

Dans cet article, nous allons parler des bases de la hi-fi. C’est la raison pour laquelle nous avons sommairement baptisé l’article « la hifi pour les nuls ». Nous reviendrons sur le choix d’un système audio et haute-fidélité. Nous verrons également ce qu’est un système haut de gamme pour un audiophile, notamment au niveau du budget, et les différents choix possibles en termes de configurations et de matériels (ampli, condensateur, enceintes, …).

La signification du terme « hi-fi »

Pour commencer cet article, il convient de rappeler ce qu’est la hi-fi et ce que cela signifie. Le terme « hi-fi » est un terme anglophone signifiant « high-fidelity » ou haute-fidélité en Français. L’objectif d’un système hi-fi est de reproduire de manière la plus fidèle la sonorité d’une musique, comme si la musique était en « live ». En effet, celle-ci peut-être altérée par des produits de qualité moyenne et ainsi perdre en immersion.

La composition d’un système audio et d’une installation hifi

Un système hi-fi peut-être composé des éléments suivants :

  1. Des enceintes
  2. Une source (lecteur réseau / lecteur CD/ platine vinyle…)
  3. Un amplificateur
  4. Des câbles

Certains systèmes dit « haut de gamme » vont avoir davantage de maillons. En effet, en séparant les fonctions de certains appareils, le rendu musical va s’en retrouver améliorer.

Les raisons qui permettent ces améliorations sont multiples : les différentes cartes électroniques sont moins polluées électromagnétiquement par ces autres maillons. L’alimentation électrique est dédiée et surdimensionnée pour une seule fonction…

Les amplificateurs

Par exemple un amplificateur a, au final, plusieurs fonctions :

  1. Celui d’envoyer et d’amplifier le signal à une, deux ou 10 enceintes.
  2. Mais il a aussi la fonction de gérer le volume, ainsi que la fonction de sélectionner la source.

La fonction de base, à savoir « amplifier », peut donc être séparée des fonctions périphériques de gestion de l’amplificateur (gérer le volume et sélectionner la source).

On trouvera alors des amplificateurs tout-en-un qui permettront de gérer l’intégralité de ces fonctions. A l’inverse, on trouvera également des amplificateurs dédiés qui vont permettre de gérer le volume et la source d’entrée de manière séparée.

De même, on peut distinguer les amplificateurs :

  • Mono : pour une enceinte
  • Stéréo : pour deux enceintes
  • Ou multicanal : pour plus de deux enceintes

Les sources

Pour les sources, il est également possible de séparer le lecteur CD en deux parties :

  1. Une partie « drive » : le lecteur mécanique.
  2. Et une partie DAC, la partie qui convertit le signal numérique en signal analogique que l’enceinte pourra reproduire.

Dans les cas les plus extrêmes, l’alimentation électrique peut même faire l’objet d’un « étage » supplémentaire.

Voici, en photo, l’exemple du lecteur CD DCS Vivaldi divisé en 4 étages (drive + DAC + horloge + up sampler : tarif 94 000€)

Lecteur CD de la marque

Les accessoires

Ensuite on trouvera ce qui est de l’ordre des « accessoires » ou de l’optimisation.

Nous rentrons dans cette catégorie des produits comme :

  • Les câbles
  • Le découplage
  • Et le traitement acoustique

Les câbles

Les câbles sont des éléments qui peuvent devenir des sortes d’équaliseurs passifs. Chaque câble peut être changé pour modifier un peu la sonorité de son système. Les câbles hifis peuvent avoir des prix allant de 300€ à 10 000€, voire même plus.

Le découplage

Le découplage se présente sous forme de cônes ou de pieds qui sont placés sous les enceintes ou sous les électroniques.

Ils empêchent aux vibrations mécaniques de remonter dans l’appareil, et en même temps, ils permettent aux vibrations générées par l’appareil de mieux s’écouler.

Ces cônes vont fonctionner selon différents principes physiques et mécaniques avec plus ou moins d’efficacité.

Le traitement acoustique

Etonnement, bien que le traitement acoustique représente le plus important delta d’amélioration dans un système hifi, c’est bien souvent le dernier point de réflexion d’optimisation.

Au contraire d’un studio professionnel pour lequel le traitement acoustique est un outil de travail comme le reste… Au contraire d’un cinéma où le traitement acoustique a été normé grâce entre autres aux normes THX… Et, au contraire des salles d’auditoriums qui bâtissent leur réputation sur l’acoustique des lieux, le sujet de l’acoustique dans le milieu de la hi-fi est soumis à beaucoup de contrariétés et de paradoxes.

De fait, l’audiophile peut dépenser plusieurs milliers d’euros dans un seul câble sans jamais remettre en question l’acoustique de la véranda dans laquelle il a implanté son système…

Traitement acoustique en hifi
Traitement acoustique décoratif en hi-fi

De très nombreux sujets sur des forums expliquent l’absolue nécessité de faire des mesures, de mettre en place des solutions lourdes…. Mais ces derniers sont rédigés et commentés par des personnes qui n’ont ni rideaux, ni panneaux dans leur pièce d’écoute.

Des techniciens autoproclamés nous expliquent qu’il faut faire attention car à telles ou telles fréquences, il y a un « trou », puis « un filtre en peigne ». Ces derniers indiquent également qu’il faut un « bass trap accordé à 73hz » … Pour, in fine, implanter tout ça dans un living room….

Les sujets sont nombreux et croustillants !

Chez PYT audio nous n’avons pas peur de vous le dire : le traitement acoustique ce n’est pas si compliqué ! Un traitement acoustique peut rester discret et esthétique tout en apportant une très nette amélioration à l’écoute ! L’objectif est déjà d’apporter une amélioration et de s’affranchir de problèmes facilement identifiables et de les corriger comme nous le révélons dans notre article sur le traitement acoustique en hi-fi.

Comment choisir sa chaine hifi haut de gamme et son système ?

Quel système audio choisir ? Les enceintes

Il existe un grand nombre de types d’enceintes, parmi lesquels:

  1. Les enceintes bibliothèques
  2. Les colonnes compactes
  3. Les enceintes Bass reflex
  4. Les enceintes Closes
  5. Les enceintes Baffle blanc
  6. Les enceintes crapaud

Voici quelques critères à considérer pour choisir vos enceintes :

  1. L’équilibre spectral
  2. La dynamique
  3. La bande passante
  4. Le rendement et la sensibilité
  5. Le nombre de haut-parleurs
  6. La fréquence de coupure
  7. Le type de charge
  8. L’esthétique

L’équilibre spectral

L’équilibre spectral évalue si le medium, l’aigu et le grave sont à l’unisson. Ainsi, il nous interroge : une fréquence prend-elle le pas sur une autre fréquence ?

Ces 3 fréquences doivent se compléter pour obtenir la restitution la plus fidèle possible.

S’il y a trop de grave, de medium ou d’aigu, cela peut donner une sensation de caisson « mal accordé » (oreille bouché) ou de « sifflement » dans la musique.

De même, une enceinte bien équilibrée peut donner la sensation de ne pas l’être dans une pièce trop réverbérante. D’où la grande importance d’un traitement acoustique.

La dynamique

La dynamique correspond à la capacité à générer une sensation d’énergie.

Par exemple, dans une musique avec un tambour, sans dynamique, vous ne distinguerez pas les différentes amplitudes. Si le joueur tape fort (en « fortissimo ») dans son instrument cela n’aura pas la même sonorité que quand il tape de manière nettement moins forte (en « mezzo » notamment). Sans dynamique, vous n’entendrez pas cette différence.

Concrètement, c’est la capacité de retranscription instantanée exprimée en db que peut retransmettre le couple enceintes/amplificateur.

Une faible amplitude sera capable de passer de 50 à 70 dB instantanément, par exemple.

A l’inverse, un bon couple enceintes/amplificateur sera capable de passer de 50 à 100 dB instantanément, par exemple.

La dynamique ne doit pas être confondue avec la plage de dynamique. Cette dernière correspond au fait que le CD a été enregistré fort ou non. Il n’y a pas donc pas d’effet d’immédiateté contrairement à la dynamique.

En résumé :

  • Dynamique : expressivité d’un enregistrement
  • Plage de dynamique : volume sonore de l’enregistrement

La bande passante

La bande passante correspond à l’ensemble des fréquences qu’une enceinte peut restituer.

Pour rappel l’oreille humaine entend de 40 hz à 16 000 hz. Au-dessus et en dessous, les fréquences vont apporter une sensation, ou alors, vont contribuer à modifier la perception. Mais ces fréquences ne sont plus audibles.

Par exemple, en dessous des 40hz, on ressentira un impact physique. Et les extrêmes aiguës vont modifier notre perception et ainsi avoir tendance à modifier la sensation de détails par exemple.

Ceci fonctionne comme l’odeur pour un plat. Elle ne modifie pas le goût mais peut en altérer la perception.

Le rendement et la sensibilité

Ces 2 notions sont synonymes.

Le rendement correspond à la capacité d’une enceinte à créer de la pression sonore avec 1 watt (w : unité de référence dans le domaine). Concrètement, cela correspond au nombre de décibels (db) qui sort à 1 mètre de l’enceinte. Le nombre de db correspond au volume sonore mesuré à 1 mètre.

Autrement dit, une enceinte qui a un rendement très bas de 80db sera capable d’envoyer 80db avec 1w de puissance.

Concrètement, avec une enceinte de 80 db de rendement si votre volume sonore est placé sur 8/50, par exemple, avec votre télécommande, le son sera moins fort qu’une enceinte de 100 db avec ce même volume de 8/50 à 1 mètre.

Décibels et pression sonore

Reprenons notre enceinte de 80 db de rendement.

A chaque fois que la puissance double ou que le nombre de transducteur doublera, la pression sonore gagnera 3db (3db, ça représente le double en termes de pression sonore).

En d’autres termes, avec 2w on aura 83db et avec 512w on aura 107db (son de concert). Si vous avez bien compris, voici le nombre de db en fonction du nombre de watt pour cette enceinte :

  • 80 db= 1 watt
  • 83 db= 2 watt
  • 86 db= 4 watt
  • 89 db= 8 watt
  • 92 db= 16 watt

Une enceinte avec un haut rendement de 98db aura, quant à elle, besoin de 8w pour obtenir cette même pression acoustique.

Un amplificateur de 50w ne sera donc sans doute pas suffisant pour une enceinte bas rendement, et un amplificateur de 500w sera inutile pour une enceinte avec un gros rendement.

Moins il y a de rendement, plus il faut un ampli vif.  En résumé :

  • Enceintes (= db), ampli (=Watt).

Le rendement peut avoir une importance en fonction de la taille de votre pièce et de son usage. Pour une petite pièce, une enceinte à bas rendement peut suffire. Pour un concert en plein air, mieux vaut des enceintes à haut rendement.

Plus la membrane du HP est lourde, plus le rendement sera faible. A l’inverse, plus elle est légère, plus elle aura tendance à être élevée.

Le nombre de haut-parleurs

Concernant le nombre de haut-parleurs (HP), voici la division que l’on peut en faire :

  1. Les enceintes « large bande » qui n’ont qu’un haut-parleur.
  2. Les enceintes « 2 voix » (pour 2 haut-parleurs), sont probablement les plus répandues. Elles comprennent un tweeter pour l’aigue et un HP de médium-grave.
  3. Les enceintes 3 voix qui contiennent également un haut-parleur spécifique pour le grave.

Bien sûr, il existe une multitude d’autres enceintes avec 3, 4 voire 5 voix.

Certaines enceintes peuvent également avoir 10 haut-parleurs avec 2 tweeters, 4 médiums, et 4 HP pour le grave !

L’incidence du nombre de haut-parleurs sur la restitution sonore

Le nombre de haut-parleurs ne va pas jouer sur la restitution sonore, c’est vraiment l’ensemble de l’enceinte (sa conception + les matériaux utilisés) qui aura une importance sur cette qualité de restitution.

Le nombre de haut-parleurs va, cependant, jouer sur le nombre de watts (volume sonore) admissible.

Ainsi, avec beaucoup de haut-parleurs, vous pourrez avec un volume sonore plus élevée (plus de db). Dans un intérieur, peu d’intérêt. Sur une scène de concert en extérieur, cela peut avoir davantage d’intérêt.

Exemple d'enceintes 3 voies

La fréquence de coupure

La fréquence de coupure correspond à une bande de fréquence qui est déterminée pour un HP.

Sur une enceinte 3 voix, le grave peut ainsi être coupé à 100hz, puis le médium se voir attribuer une fréquence de 100 à 1800hz, puis l’aigu être coupé à 1800 hz.

La fréquence de coupure est surtout une donnée technique qui ne peut pas vraiment être pris en compte dans le choix de l’achat d’une enceinte plutôt qu’une autre

Le type de charge

Le type de charge peut également être un critère. Nous en distinguerons 4 :

  • Le Bass Reflex
  • La charge close
  • Le baffle plan
  • Le pavillon

Charger un haut-parleur est le fait de lui imposer un volume sur son onde arrière ou avant, ou même les 2 ou tout simplement le fait de séparer l’onde avant de l’onde arrière (onde émise par la membrane du haut-parleur).

Le Bass Reflex

C’est le type de charge le plus répandu.

Concrètement, un évent est créé afin d’étendre la fréquence de résonnance d’un HP. Ceci afin de permettre à l’enceinte de descendre plus bas dans le grave.

Un évent est un matériau ajouté à l’enceinte permettant d’avoir plus de grave (la fameuse sensation de « boum » « boum »).

Voici à quoi ressemble un évent. Il s’intègre dans l’enceinte et n’est donc pas visible de l’extérieur.

Event d'une enceinte
La charge close

Dans une charge close, l’enceinte n’a pas d’évent. Le grave est souvent mieux tenu, mais avec moins d’extension dans le grave.

La baffle plan
Exemple d'enceintes de type baffle plan

Le baffle plan est simplement une « planche » sur lequel des HP sont posés.

Concrètement, c’est un type d’enceinte où l’on voit les haut-parleurs des 2 côtés de l’enceinte (ils ne sont pas « cachés » à l’arrière comme sur la plupart des enceintes).

Le gros problème est le suivant : plus la longueur d’onde est importante, plus elle va risquer le « court-circuit acoustique » avec ce type de montage.

De fait, une charge permet d’éviter que l’onde arrière ne rentre en « conflit » avec l’onde poussée vers l’avant du HP. Si c’est le cas, la fréquence poussée dans un sens rencontre son homologue tiré vers l’arrière du HP et elle « s’annule ».

La pavillon

Le pavillon n’est pas vraiment une charge mais un type de fonctionnement.

Il emploie le même principe qu’un instrument à vent comme la trompette ou le saxophone.

Le pavillon est un guide d’ondes. Cette technologie a été utilisée, au départ, avec des vieux gramophones.

Elle permet de faire fonctionner des haut-parleurs très spécifiques qu’on appelle « à compression ». Cette technologie est utilisée spécialement pour ça.

Elle est également utilisée principalement pour le médium et l’aigu pour des questions de places. En effet, comme cela accompagne l’onde, le grave ayant une longueur d’onde plus importante, il faut donc un pavillon qui soit plus grand pour le restituer.

Pour imager l’onde sonore et vous aider à comprendre cette notion de longueur d’onde, nous pouvons faire l’analogie avec la mer :

  • L’aigu : petites vaguelettes
  • Medium : vagues de surfeurs (2/3 mètres)
  • Grave : tsunami (énormes vagues)
Enceintes de type pavillon

L’esthétique

L’esthétique va également être un critère important, mais propre à chacun. Pour les couples, certains parlent de WAF (Wife Acceptance Factor).

Quel amplificateur choisir ?

Voici quelques indicateurs pertinents :

  1. La classe
  2. La puissance
  3. Les retours clients

La classe

Les classes sont les technologies employées dans la construction d’un amplificateur. Plus elles sont récentes, meilleur est leur rendement. Donc plus le ratio « watt consommé, watt restitué » est bon.

Nous pouvons distinguer 4 classes différentes :

  1. A
  2. AB
  3. D ou T
  4. Hybride
La classe A
Amplificateur de classe

C’est la technologie la plus ancienne et la plus basique. Elle est très énergivore. Souvent avec 500w consommés, l’ampli aura du mal à sortir 35w par canal restitué.

A cause de cet état de fait, il est rare que les amplis soient très puissants. (ils vont être entre 8 et 50w). Mais cette technologie est toujours très prisée par les audiophiles car il y a une sensation de puissance.

Les timbres sont beaux et riches. Ce sont des amplis qui sont souvent conçus de manière très qualitative.

La classe AB

La classe AB est probablement la technologie la plus utilisée aujourd’hui.

C’est une technologie qui permet une consommation raisonnable et une puissance en sortie importante (100 à 150 watts). Le rendement est nettement meilleur qu’en classe A mais il nécessite des transformateurs de courant suffisamment costauds pour fonctionner de manière efficace.

La classe D ou T

Dans ce cas-là, il s’agit d’amplificateurs avec des alimentations à découpage. C’est une technologie numérique et relativement récente. Le rendement est supérieur à 90%.

Pour parler simplement, ce sont des alimentations de PC ajustés sur un amplificateur.

Ces amplificateurs vont donc gagner en puissance, en dynamique et en place… ils pourront même être proposés à tarifs plus accessibles car ces alimentations sont peu coûteuses.

Le problème se situe bien souvent au niveau de la musicalité. Le « découpage » apporte une sonorité bien souvent très « rentre dedans » et manque de finesse.

Amplificateur de classe
La classe hybride

La classe dite « Hybride » correspond à un mix de 2 classes.

Elle peut, par exemple, mixer :

  • De la classe A pour la pré-ampli (DAC, sources, …)
  • De la classe D sur les étages de puissance (ampli) pour envoyer de la « patate »

Ces produits ont un bon rapport qualité prix.

La puissance

La puissance correspond à la capacité d’un ampli à générer des calories et les transporter aux enceintes pour les amplifier. Plus le nombre de watt est élevé, plus l’enceinte pourra les transformer en volume sonore.

Ça c’est le constat sur la fiche. Mais, dans les faits, il y a une subtilité !

Comme précisé juste avant, les classes d’amplifications jouent un rôle sur l’efficacité de l’amplificateur. Mais, pas seulement.

Sur les classes A, par exemple, s’ils sont très peu efficaces et consomment énormément, ils présentent des avantages.

Ils ont notamment l’avantage d’avoir des transformateurs énormes, et souvent des très gros condensateurs de filtrage, (raison, entre autres, pour lesquels ils sont souvent chers).

Mais cela apporte un avantage considérable sur la « réserve de puissance ». Les condensateurs peuvent, ainsi, accumuler énormément de puissance et les énormes transformateurs peuvent leur livrer en continue plus d’énergie que nécessaire.

Ces amplis sont un peu comme des camions. Certes, ils ne sont pas puissants et ils n’avancent pas vite, mais ils sont capables de tracter n’importe quoi.

A leur extrême opposé, se trouvent les amplis numériques en classe D ou T. Ici, l’électricité est parfaitement convertie mais il n’y a aucune réserve d’énergie. Le courant est disponible en flux tendu. En conséquence, certes, l’ampli aura la capacité d’envoyer beaucoup de watt mais peut rapidement être en difficulté lors d’un fort appel de courant. L’auditeur ressentira ça comme si le son était « plat », fort, mais sans nuances.

Ces défauts de jeunesse se gomment progressivement grâce à « l’hybridation »

Comme précisé plus haut, l’hybridation correspond au regroupement de plusieurs technologies complémentaires.

Les retours clients

Enfin, les retours clients constituent toujours une information complémentaire intéressante pour se faire un avis sur un produit.

Ampli à lampe hifi et audiophile

En plus de ces caractéristiques techniques classiques, nous allons trouver des technologies encore plus vieilles et « atypiques ».

C’est, par exemple, le cas de l’ampli à tube ou à lampe. C’est une technologie plutôt destinée à du matériel haut de gamme en raison de la technologie qui impose une construction rigoureuse.

Aujourd’hui, la plupart des amplificateurs sont fabriqués avec des transistors. Sur le papier, c’est clairement mieux qu’un tube.

MAIS, au même titre qu’un vieux vinyle ou qu’une bande magnétique un peu folle, le tube à une écoute différente. Elle est, en effet, plus « douce », plus « ronde », plus « musicale » bien que plus colorée.

Il y a un côté plus chaleureux et vivant à l’écoute d’un ampli à tube. En plus, on peut légèrement modifier l’écoute en changeant le tube. Ceci n’est pas possible avec un transistor.

Bref, c’est un peu comme un feu de cheminée comparé à une pompe à chaleur.

Le rendement est nul, c’est moins confortable et moins pratique. Mais la plupart des gens vont apprécier de se retrouver autour de la cheminée. Alors qu’en dessous d’un splitter…

Ampli a lampe hifi haut de gamme

Comme expliqué précédemment, cette technologie est destinée à du matériel haut-de-gamme.

Préampli, DAC et horloge

Un audiophile peut également investir dans d’autres composants pour perfectionner son système hifi. Il peut notamment acheter :

  • Un préampli
  • Un DAC
  • Une horloge

Préampli

Un préampli, c’est un grand mot pour désigner une boite qui contient :

  1. Un potentiomètre pour augmenter et diminuer le volume.
  2. Et un sélecteur de source pour… sélectionner une source.

Sur le marché du très haut de gamme, ce n’est pas vraiment plus que ça.

Sur des préamplis home cinéma, ces préamplis intègrent des processeurs très aboutis avec toutes les dernières technologies d’immersions. Ils peuvent intégrer également des processeurs pour améliorer l’acoustique, notamment en amplitude.

Avec un micro qui repère, au point d’écoute, les creux et les bosses que génère la pièce par rapport à un signal de référence. Puis, il va compenser ces fréquences avec un égaliseur en baissant ou augmentant le niveau sonore aux fréquences mises en défauts.

DAC

Le DAC est un traducteur. De fait, les CD, les ordinateurs, les téléphones ont leur langage informatique composé de 0 et de 1.

Or, le son est une onde, une vague.

Le rôle du DAC est donc de convertir le signal numérique en signal analogique.

DAC signifie simplement « digital to analogue converter ».

Horloge

L’horloge va concerner les systèmes très haut de gamme.

Elle permet de synchroniser les appareils les uns avec les autres.

Elle évite le « jitter » : une sorte de distorsion électronique et numérique. C’est un peu un métronome qui permet de faire fonctionner différents appareils numériques à l’unisson.

Vous avez déjà vu, dans des films, des gens remonter leurs montres mécaniques pour se synchroniser : c’est le même concept.

Meilleur câble audio, comment le déterminer ?

Le sujet du câble est sans doute le plus polémique. Il y a ceux qui justifient qu’aucune amélioration hors de la section ne peut améliorer ou dégrader le son. Et ceux qui testent jusqu’au petit support de câble.

A notre avis, le mieux reste de tester sans aprioris. Nous vous conseillons de procéder à ce test avec quelques câbles peu onéreux. Vous pouvez notamment comparer avec :

  • Du câble électrique
  • Du câble à 3€ le mètre
  • Du câble « hifi » à 30€ le mètre

Si aucune différence ne vous apparait, il est inutile de poursuivre. Dans le cas contraire, vous pourrez poursuivre vos tests avec une certaine objectivité.

Voici quelques critères de sélections que nous vous conseillons :

  • Dans un premier temps, tester des câbles peu chers pour se faire un avis sur les câbles
  • Les câbles « chers » sont à utiliser avec des systèmes d’exception
  • Les câbles vont permettre de peaufiner votre écoute
  • L’achat d’un câble dépend de votre ressenti
  • La qualité du cuivre et de l’alliage vont jouer sur les performances (argent = plus brillant / Cuivre= plus feutré mais moins de détails)
  • La longueur du câble va avoir son importance. En effet, plus il y a de longueur, plus il y a perte.

En ce qui concerne la longueur du câble :

  1. Pour la modulation, il est conseillé d’éviter de dépasser 2 mètres en coaxial.
  2. En XLR, pas de problème.
  3. En HP, il est conseillé de ne pas dépasser 5 mètres.

Pour préciser :

  • Un câble HP relie l’amplificateur à l’enceinte
  • Un câble de modulation relie une source et un amplificateur

Voici quelques clichés sur les câbles :

  1. Un câble ne doit pas dépasser de 20% le prix d’un système hifi.
  2. Un gros câble permet d’en avoir pour son argent.

Il convient de préciser qu’il est préférable que l’ajout de câbles vienne après l’optimisation acoustique.

Quel budget un audiophile peut-il mettre ?

Le budget pour un système « hifi » démarre autour des 2500€ tout compris.

En allant chez un revendeur hi-fi spécialisé (donc pas à Boulanger, Darty ou à la FNAC), vous pourrez découvrir de très nombreux produits de tout Horizons !

Attention car ils vous transmettront rapidement leur passion.

Le budget va également dépendre d’un certain nombre de facteurs :

  • Etes-vous bricoleur ? Si oui, il est possible d’économiser sur certains composants de votre système en reprenant goût au fait maison, au DIY.
  • Quel intérêt avez-vous pour la hi-fi ? Est-ce un poste d’achat prioritaire pour vous ?

A noter que la plupart des audiophiles n’achète pas tout d’un coup. Ils procèdent plutôt à des améliorations successives.