Le cadre réglementaire de la prévention des risques liés à l’exposition au bruit est similaire à n’importe quel risque.
La prévention des risques professionnels s’appuie sur des actions dont les principes généraux sont édictés par le Code du travail. Il correspond à l’article L. 4121-2.
L’employeur doit indiquer dans le document unique d’évaluation des risques. Ce document recense l’ensemble des risques professionnels propres à une entreprise. Il est ainsi obligatoire d’indiquer et de mettre en place des actions pour combattre ces risques.
Cela veut dire que le bruit est considéré comme un facteur de risques et de pénibilité. Il est ainsi considéré comme une véritable source de dégradation de la santé.
Le bruit agit sur vous de différentes façons. Les risques les plus directs sont la surdité et les acouphènes.
Mais, le bruit agit aussi sur votre état de fatigue, de stress et de concentration. Il augmente également les risques d’accidents du travail et les risques de dépression. Il peut même créer, dans le pire des cas, des troubles cardio-vasculaire.
La réglementation nous oblige donc à combattre et éviter ses risques à la source.
Comme nous le voyons sur le schéma, à 40 décibels, les voix sont perçues comme chuchotées.
Entre 45 et 65 décibels, les voix sont perçues comme normales.
De 70 à 80 décibels, le volume sonore paraît élevé. C’est ainsi le cas dans une cantine ou un restaurant à moyenne capacité.
Entre 85 et 95 décibels, les voix sont criées. C’est le cas dans certains milieux industriels. Il convient alors de prendre des mesures pour éviter une exposition trop longue à ces bruits.
Enfin, s’il y a 100 décibels ou plus, la conversation est quasiment impossible. C’est le cas en boîte de nuit ou en concert notamment. Le bruit peut alors devenir dangereux pour l’audition même sur une courte durée (2 heures). Il faut s’en prémunir absolument.
Entre 40 et 65 décibels, le bruit n’apporte pas de réels dangers pour l’être humain.
Entre 70 et 80 décibels, nous vous recommandons de prendre des mesures correctives.
Au-delà, la loi vous impose de prendre des mesures.
Les entreprises sont désormais concernées par les mesures correctives si les niveaux enregistrés sont supérieurs à 80 dB(A) sur 8 heures.
En pratique, dans une salle de classe non traitée, on observe déjà 82.5dB en moyenne (77 à 86dB) avec des crêtes parfois supérieures à 135 DB !
Un open-space, avec une vingtaine de personne dans une pièce de plus de 100m², peut facilement avoir des niveaux de bruit moyen supérieur à 80dB !
Certains restaurants, cantines, piscines ou crèches peuvent avoir des niveaux supérieurs à 92dB !
Entre 40 et 65 décibels, l’employeur n’est pas dans l’obligation de prendre des mesures correctives pour améliorer le bruit ressenti. Il doit simplement noter les risques éventuels dans le document unique et penser à des actions pour réduire ses risques au maximum.
Entre 70 et 80 décibels, les contraintes sont les mêmes. Même, s’il est davantage recommandé de faire de la prévention auprès de ses salariés et de prendre des mesures collectives.
Entre 85 et 87 décibels, l’employeur est dans l’obligation de mettre en place un programme pour réduire l’exposition au bruit. Il doit fournir des protecteurs auditifs individuels et proposer une surveillance médicale renforcée à ses salariés exposés au bruit. Il doit également mettre en place une signalisation quant au bruit et limiter l’accès aux zones bruyantes.
Au-delà, il doit impérativement réduire le niveau de décibels supportés par ses salariés. Il doit prendre des actions correctives qui sont spécifiques à chaque entreprise.
Selon différentes études, les dangers du bruit sont multiples pour les employées et leurs employeurs :
Quelques chiffres sur le bruit au travail :
N’hésitez pas à lire nos tutoriels pour mieux comprendre les intérêts d’un traitement en fonction de votre environnement :
Quel que soit votre environnement, ERT ou ERP, nous avons des solutions d’amortissement du bruit au sein de votre pièce.
Nous vous permettons ainsi de contrôler la pression sonore et limiter de façon importante le bruit qui se développe dans la pièce.
Ces solutions sont idéales lorsque le port de bouchon d’oreille s’avère compliqué, voire impossible (sauf si vous tenez à offrir un casque anti-bruit à vos clients pour leur repas du midi).
Les panneaux acoustiques vont permettre un contrôle de la pression sonore (en dB) en travaillant sur plusieurs aspects.
Premièrement, nos panneaux ont un pouvoir d’absorption très important grâce à une technologie propriétaire qui va permettre un taux d’absorption plus important qu’un matériau conventionnel. Ils agissent comme une éponge avec le son !
Avec un positionnement judicieux, on va chercher à réduire la réverbération et l’écho. En effet, ces derniers vont avoir tendance à amplifier les bruits de la salle. Ces réverbérations et ces échos sont en fait des sons qui vont rebondir sur les murs.
En travaillant sur l’énergie et sur le contrôle du flux sonore dans une pièce, on arrive à rendre les paroles beaucoup plus audibles. En effet, notre oreille n’est plus perturbée par les réflexions de la pièce (effet cocktail ou le bourdonnement que l’on ressent). Nous allons donc pouvoir parler moins fort, et donc, nous aussi, contribuer à la baisse du niveau sonore de la pièce !
Comme nous l’avons précédemment, le bruit génère de nombreux méfaits au sein d’une entreprise. Il est donc d’un enjeu de société d’y remédier.
C’est la raison pour laquelle des aides publiques existent. Elles sont versées sous conditions, notamment en fonction de votre zone géographique et de votre domaine d’activité. Sachez qu’il faut également acheter des produits avec une certaine qualité d’absorption, critère que nous remplissions chez PYT Audio.
Pour information, ces aides sont variables et vont de 30 à 70% du montant de votre projet. Nous pouvons réaliser ces démarches pour vous. N’hésitez pas à nous en faire la demande.